J'ai longtemps cru que mon anxiété et ma fatigue chronique étaient des faiblesses mentales, un manque de volonté. Je passais mes journées à lutter contre mon propre corps, à essayer de le "forcer" à aller bien, à grands coups de "sois fort" et de "ne lâche rien". C'était une bataille épuisante, et perdue d'avance.